#VivreenAsie #voyagerenAsie
Tu en rêves peut-être, comme des millions de Français et d’Européens. Tu en as marre de la morosité ambiante qui règne chez nous. Marre du défaitisme, marre des gens qui se plaignent, marre de trop payer d’impôts, marre du mauvais temps, du chômage massif et de la flambée des prix.
L’Asie : terre de toutes les promesses ?
Alors tu te dis qu’il est temps de quitter le navire avant qu’il ne se fracasse sur l’ultime iceberg. Temps de mettre les voiles sur un continent neuf, dynamique et plein de promesses : l’Asie.
Cela fait 6 mois que je parcours ce continent avec mon sac à dos : Inde, Sri Lanka, Malaisie, Thaïlande, Cambodge et Viêtnam sont les pays que j’ai traversés depuis.
De cette expérience que je n’ai pas encore achevée, je vais te donner, selon mon ressenti, les points forts de l’Asie pour le Français que je suis.
1. Les gens sont positifs
Tu le sais, en France, nous sommes les champions du monde dans deux catégories : le foot et la pleurniche.
A longueur de journée, nous nous plaignons de tout ce qui nous entoure, cherchons des coupables à nos malheurs ou à notre inaction.
C’est bien simple, ce n’est jamais de notre faute ! Un coup, c’est celle du voisin, un autre celle du gouvernement, puis une autre fois celle de la société, de nos parents, de la crise, de notre patron ou parfois même de l’alignement des planètes. Putain d’horoscope !
Eh bien, en Asie, tu n’entendras plus de jérémiades.
Exceptée quelques pleureurs professionnels qui mendient en Inde ou en Malaisie en exhibant leurs bébés en employant la redoutable technique Roms, personnes ne se plaint, pas même les habitants des bidonvilles. Ici, quand on est pauvre, que l’on galère ou que les malheurs s’abattent sur nous, on ne focalise pas sur la probable cause, mais sur la solution.
En 6 mois de voyage, les deux seules personnes que j’ai entendues se plaindre étaient, je te le donne dans le mille, françaises ! On ne se refait pas.
Bref, ça fait du bien de s’extirper de l’ambiance délétère et ronchonne qui règne en France. Vivre en Asie te rend plus positif, actif et confiant. Forcément, tu prends le moule et ça fait du bien !
2. La vie n’est pas chère
Je ne t’apprends rien en te disant que le coût de la vie est moins cher en Asie qu’en Europe. Mais je me dois d’en parler, car c’est l’un des points forts essentiels qui fait qu’un grand nombre d’entre-nous lorgnent vers ce continent et pas un autre.
Partons du bas de l’échelle, disons du plus extrême : un Européen qui voyage en Asie ou souhaite y rester peut vivre avec 10 euros par jour tout compris. Pas plus. Je parle évidemment d’une moyenne, tu auras bien compris que le coût de la vie ne sera pas le même partout, que tu sois en centre-ville ou à la campagne, en Inde ou en Malaisie. 10 euros ! Mon Dieu ! Qu’est-ce que j’attends pour faire mes valises, dois-tu te dire. Ok, calmons-nous.
Je vais te donner tes conditions de vie pour ce budget, et tu raviseras peut-être ton euphorie après. Pour 10 euros, tu dors dans un dortoir, avec d’autres gens, donc (bah oui, faut pas déconner non plus). Une auberge de jeunesse en quelque sorte. La nuit tourne entre 3 et 7 euros.
Pour la bouffe, tu manges dans la rue et uniquement des plats locaux (entre 1 et 4 euros le repas). Et s’il te reste un peu d’argent, tu peux te boire une ou deux bières locales (entre 0,50 et 2 euros la canette), t’acheter un paquet de clope si tu fumes (entre 1 et 5 euros selon le pays pour un paquet d’Américaines, comme disent les anciens) ou t’offrir une petite virée à la plage ou à la montagne (difficile de faire une moyenne pour le prix des transports, mais il est extrêmement bas).
10 euros par jour, mais à part squatter l’auberge avec tes potes backpackers et boire de la bière bas de gamme, tu ne fais pas grand-chose.
Mais si tu vises un peu plus haut, rassure-toi, les prix restent largement en dessous de ceux pratiqués chez nous. Entre 12 et 20 euros, tu auras ta propre chambre d’hôtel avec Wi-Fi, air-conditionné, draps propres et réception ouverte 24H/24. L’équivalent à Paris tourne entre 70 et 150 euros.
Un bon petit resto te coûtera entre 8 et 12 euros (alcool compris) contre 20 à 30 euros pour la même chose en France. Une course de taxi te reviendra en moyenne entre 5 à 10 fois moins cher qu’à Paris ou Marseille.
Bref, l’Asie, ce n’est pas excessif.
Mais n’oublies jamais que si tu veux avoir la belle vie, boire du bon vin et dormir dans des 5 étoiles, les coûts sont plus ou moins identiques aux quatre coins du globe.
3. Le service est bon
Même s’il arrive parfois que les serveurs ou les réceptionnistes des hôtels ne parlent pas anglais (ou très mal) ou qu’il n’aient pas encore les réflexes professionnels de base (certains débarquent des campagnes et n’ont aucune idée de ce en quoi consiste leur nouveau métier), je dirais que globalement, et comparé à la France, le service est très bon.
La grosse différence qui fait que le service est d’une qualité supérieure en Asie est tout simplement quantitative : dans n’importe quel bar, restaurant ou hôtel indien, malaisien ou vietnamien, pour ne citer qu’eux, tu trouveras toujours 10 fois plus de personnel que chez nous.
Il y a souvent plus de serveurs que de clients, c’est hallucinant. Les types sont tellement nombreux qu’ils ne savent pas quoi faire parfois. Ils se regardent dans le blanc des yeux, boivent un café, matent la télé ou te demandent si tout va bien toutes les 30 secondes.
En Inde, il m’est arrivé plusieurs fois de me retrouver seul ou presque dans un restaurant avec en face de moi 3 ou 4 serveurs se tournant les pouces et me regardant manger, faute d’activité.
Du coup, la main d’œuvre est tellement abondante qu’il est rare d’attendre longtemps. En France, un serveur devant gérer seul une terrasse bondée à l’heure de l’apéro, c’est la norme. Et là, tu dois te battre pour qu’il prenne ta commande. Bah en Asie, c’est l’inverse ! Et franchement, ça fait du bien.
Si tu te demandes pourquoi les patrons embauchent toujours plus de personnel que les besoins réels, c’est en grande partie parce que la main d’œuvre ne coûte rien. A titre d’exemple, un serveur indien travaillant dans un bar branché de Bombay se fera autour de 200 $ le mois, tandis qu’un réceptionniste dans un petit hôtel de Kuala Lumpur prendra autour de 10 $ la nuit.
A ce prix-là, pourquoi s’en priver, me diras-tu ?
Je t’ai donc donné, à mon sens, les trois principaux avantages de la vie asiatique. Bien sûr, il y en a un tas d’autres, mais il faudrait un livre pour tout développer.
Evidemment, il y a aussi les aspects négatifs en prendre en considération. Je t’en parle dans un prochain article.
Tu as du mal à passer à l’action ? La sensation de stagner dans ta vie ?
Tu n’a pas défini tes objectifs de vie et tes projets te paraissent irréalisables ?
Tu as essayé de trouver la formule magique, mais sans succès ?
Je me trouvais dans cette situation il y a 5 ans de cela, jusqu’à ce que je découvre la bonne méthode. Depuis, j’ai concrétisé mes rêves et mes projets.
C’est la raison pour laquelle j’ai écrit Le Pouvoir de l’Agenda. Une méthode simple et rapide inspirée de ma propre expérience qui te fera passer à l’action en moins de 7 jours.
Dans ce livre, tu vas apprendre à :
→ Définir tes objectifs de vie en 7 étapes simples
→ Découper tes rêves et tes projets en petites tâches concrètes et faciles à réaliser
→ Bâtir une vision claire et globale de la vie à laquelle tu aspires
→ Créer ton agenda et en faire ton partenaire de vie
→ Adopter une attitude proactive et positive face aux éléments extérieurs
→ Sortir de la victimisation à la française
→ PASSER A L’ACTION et quitter le troupeau
Assez perdu de temps, c’est ici que ça se passe !
Loukas Montclar 