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La vie n’est pas faite que de bons moments et de bonheur partagé. Je ne vous apprends rien, nous passons tous par des périodes difficiles, telle est la destinée de l’espèce humaine.
Que ce soit de la colère contre un parent, un chagrin d’amour, une dispute avec un ami, une révolte face à une injustice, une maladie, le décès d’un proche ou n’importe quel autre aléa de la vie qui nous sape le moral ou nous fout dans une rage monstre, nous nous sentons parfois impuissants et ne savons comment réagir face à ce stress qui nous envahit.
Alors on s’énerve, on s’apitoie, on rumine ou on déprime. Et les choses ne font qu’empirer…
Il existe pourtant une solution. Ce n’est pas la seule et elle ne permettra pas de résoudre tous vos problèmes d’un coup de baguette magique, non, mais elle vous sera d’un précieux secours et vous aidera à avancer, à faire un deuil, à évacuer le stress ou à y voir plus clair quand tout vous semble foutu et confus.
Cette recette miracle, qui n’en est pas une, est l’écriture.
Écrire ses émotions noir sur blanc, que ce soit sur papier, document Word ou Smartphone, peu importe, est l’une des thérapies les plus efficaces et surtout, des plus saines.
Je ne dis pas que ça marchera pour tout le monde, car nous sommes tous différents. Mais si je vous en parle ici, c’est parce que ça a marché pour moi et continue de marcher encore.
Je vais vous donner deux exemples pour que vous compreniez où je veux en venir.
Ne me quittes pas !
Il y a quelques années, ma petite-amie de l’époque a décidé de me quitter. J’étais fou amoureux, sa décision m’a terrassé. J’étais au bord du gouffre, je n’avais plus goût à rien et pleurais parfois dès le réveil.
Un cauchemar que je ne souhaite de vivre à personne ! J’avais tant de choses à lui dire, mais elle ne voulait plus me voir et même si elle répondait encore à mes textos, ce n’était pas le canal de communication le plus efficace pour exprimer en profondeur ce que j’avais sur le cœur.
Alors j’ai décidé d’écrire, de beaucoup écrire. J’ai entrepris de raconter noir sur blanc notre histoire, de notre rencontre à notre séparation en prenant soin de décrire mes émotions et mes sentiments à chaque étape de notre liaison.
L’écriture comme thérapie
J’ai écrit non-stop pendant une semaine, tous les soirs après le boulot. Il en est sorti un véritable pavé, presque un mini-roman. Tout ce que j’avais accumulé dans ma tête, qui me polluait le cerveau et me déprimait depuis la rupture était posé sur papier. Enfin ! Cela m’a fait un bien fou, m’a soulagé l’esprit.
Aussi, en écrivant ce récit, cela m’a permis de mieux comprendre les raisons de cette rupture, qui, comme c’est souvent le cas même si ça fait mal, était nécessaire, était une évidence car nous allions droit dans le mur. Je l’ai ensuite envoyé par La Poste à mon ex-copine. Elle l’a lu d’une traite, m’a contacté et nous nous sommes vus.
Nous ne nous sommes pas remis ensemble, mais peu importe, l’écriture n’a pas pour objectif de faire revenir les gens. Le but était d’exprimer mes émotions, de les partager avec elle d’une façon plus posée et plus claire que lors d’une discussion dans un bar ou un putain de SMS. Écrire notre histoire m’a considérablement aidé à accélérer le deuil de notre rupture et à passer à autre chose. Si vous êtes dans ce cas, je vous encourage à faire de même.

Autre exemple, dans un registre totalement différent :
J’étais en voyage en Asie depuis deux mois et quand j’allais sur Facebook, je constatais que les gens passaient leur temps à se plaindre, à dénoncer, à pointer du doigt ou à râler. Je sais que les Français aiment se plaindre, mais après avoir passé du temps en Inde et au Sri Lanka, où les gens ne se lamentent pas, mais agissent ou acceptent leur sort, le contraste m’a sauté à la gueule d’une force inouïe. J’étais énervé contre les Français. J’avais envie de leur dire : « vous me fatiguez à gémir pour un oui ou pour un non. Si quelque chose ne va pas dans votre vie ou vous déplaît, alors bougez-vous le cul pour la changer au lieu de vous lamenter ! »
Alors j’ai écrit un long message à propos de mon ressenti et de ma façon de voir les choses. Le message était assez cash et violent. Au final, je ne l’ai pas posté sur Facebook. Cela n’aurait servi à rien. Et puis, l’essentiel était fait : j’avais évacué ma colère sur papier. Cela m’a soulagé et je suis passé à autre chose.
J’ai choisi deux exemples extrêmes et sans aucun lien pour vous montrer qu’écrire ses émotions est toujours une action positive, quelle que soit la raison de votre tristesse ou de votre colère, qu’elle soit terrible comme un chagrin d’amour ou dérisoire, comme un post Facebook.
Écrire apaise et permet d’avancer.
N’oubliez pas que vous écrivez pour vous, par pour l’autre. Après, à vous de voir si vous voulez ou non partager vos émotions avec la ou les personnes concernées. Il n’y a pas de règles, c’est au feeling.
Encore une fois, je vous encourage à écrire. Écrire ce qui vous dérange, ce que vous ressentez pour quelqu’un, écrire votre colère.
Si vous en avez déjà fait l’expérience, venez-nous la raconter dans les commentaires !
Et surtout, croyez en vous, vous n’êtes pas une putain d’victime !
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Assez perdu de temps, c’est ici que ça se passe !