Être heureux, ça veut dire quoi ? Voilà le genre de question que tu as sûrement dû te poser des centaines de fois. Car si la recherche du bonheur est l’une des quêtes humaines les plus convoitées, peu d’entre nous savent réellement en quoi elle consiste.
Être heureux, qu’est-ce que cela implique ?
Gagner beaucoup d’argent ? Avoir plein d’amis ? Occuper un emploi que l’on aime ? Trouver l’amour, l’âme sœur ? Ne plus avoir de soucis ? Avoir le luxe de pouvoir choisir notre mode de vie ? Demeurer en bonne santé ?
Un peu de tout ça, sans doute. Et un peu de beaucoup d’autres choses, aussi.
Le problème, c’est que si tu attends de réunir toutes ces circonstances, tu risques d’attendre longtemps. Toute ta vie dans le meilleur des cas, l’éternité pour le commun des mortels.
Une question de choix ?
Ok, je sais. Tous les coachs en développement personnel, les spécialistes autoproclamés du bonheur, les bisounours et autres accros béats du positivisme te diront que le bonheur n’est qu’une question de choix, qu’une façon de penser et d’agir, que si tu donnes, tu recevras en retour et que si tu vois le monde en rose, il en prendra la couleur.
Eh bien, malgré tout, j’ai envie de te dire qu’ils ont (un peu) raison. J’ajouterais même que c’est encore plus simple. Le bonheur est à portée de main ! Une formule facile aux accents sectaires qui fleure la naïveté et l’escroquerie au premier abord, je le reconnais. Et pourtant…
Je m’en doutais un peu, mais j’en ai eu la confirmation : le bonheur est contagieux. Être heureux, c’est comme la grippe : ça s’attrape en s’entourant d’autres personnes atteintes par le virus. Être heureux, ça ne nécessite pas d’avoir une vie parfaite. Le bonheur n’est rien d’autre qu’un état d’esprit.
Afin d’éviter que tu ne me prennes pour un illuminé, laisse-moi te raconter une petite histoire.
Welcome to Philippines !
Il y a une semaine de cela, je quittais le Viêtnam pour les Philippines. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Exceptée les plages paradisiaques que l’on voit sur Instagram et les faits divers liés à la drogue, je ne connaissais quasiment rien de ce pays d’Asie constitué de milliers d’îles et d’une centaine de millions d’habitants.
Quelques heures seulement après avoir atterri à Cebu, une longue île touristique située à une heure d’avion au sud de Manille, je découvre que les Philippines sont un pays magique. Oui, magique, je répète. Non, je ne suis pas devenu fou.
Plus souriants que les Thaïlandais ?
La première chose qui saute aux yeux en débarquant dans ce pays, c’est la gentillesse et la politesse de ses habitants. On a coutume de dire que la Thaïlande est le pays du sourire, eh bien je te garantis qu’à côté des Philippines, la Thaïlande, c’est le métro parisien aux heures de pointes. Certes, j’abuse, mais la différence est tout de même flagrante.
Dans la rue, dans les magasins, dans les hôtels et les restaurants, tout le monde a le sourire aux lèvres. Quand tu rentres dans un hôtel, l’ensemble du personnel que tu croises, du portier à la réceptionniste en passant par la femme de ménage, t’accueille avec un « Hello, sir, Good morning ! ». Et ils ne se contentent pas de te saluer, non, ils le font avec sincérité (ou alors ce sont d’excellents comédiens). Le son de leur voix est joyeux et plein d’entrain, leur visage radieux. Impressionnant. Alors, tu me diras peut-être : « Ok, c’est normal, t’es un touriste et ils bossent dans l’hôtellerie ».
A cette éventuelle remarque, je répondrais deux choses :
- J’ai visité un paquet de pays et séjourné dans la France entière et jamais je n’ai rencontré un personnel aussi bienveillant et poli dans la restauration et l’hôtellerie.
- Si tu penses qu’ils agissent de la sorte dans l’espoir de récolter un petit pourboire (ce qui est parfois aussi le cas, mais c’est le jeu dans ce type de boulots), sache que même les personnes qui n’ont rien à attendre de toi se comporte de la sorte aux Philippines.
Ce pays a une réputation sulfureuse à cause du trafic de drogue, de la criminalité, des histoires de prostitution et de pédophilie. Une notoriété entretenue par le président Rodrigo Duterte qui multiplie les sorties fracassantes et les déclarations coup de poing.
La sécurité au cœur du dispositif
Du coup, les Philippines sont un pays hypersécurisé, un peu à la brésilienne. Les resorts et les résidences sont surveillés par des gardes armés qui contrôlent chaque voiture désirant pénétrer dans la propriété (parfois avec des chiens anti-stups). Les banques et certains commerces emploient eux aussi des types, gun à la ceinture ou mitraillette entre les mains tandis que sur les plages patrouillent des vigiles l’arme au poing. Ici, on ne badine pas avec la sécurité.
Ce n’est pas le genre de pays dans lequel il est conseillé de faire le zouave ou de fumer un joint.
Alors, tu me diras, quel rapport avec notre sujet ?
Le rapport, c’est que le gars qui surveille l’entrée de la banque, le videur de bar qui te fait une fouille au corps ou le vigile qui check le coffre de ta bagnole est lui aussi hyper souriant et toujours poli. Un videur qui t’accueille avec un « Hello sir, good evening ! » un grand sourire aux lèvres, désolé, mais c’est la première fois de ma vie que je vois ça.
Et où je voulais en venir, c’est que contrairement à ce que l’on pourrait penser, les personnes qui n’ont rien à attendre de toi sont elles aussi aimables et de bonne humeur. Idem dans les fast-food, où habituellement, les employés tirent plutôt la gueule ou se contentent du minimum syndical, soit un basique « bonjour » accompagné d’une expression terne, ou du moins neutre.
La dernière fois que je suis entré dans un café aux Philippines, l’accueil et le service du personnel fut tellement chaleureux que j’ai eu l’impression d’être la Reine d’Angleterre ou leur ami d’enfance !
Bref, les Philippins m’ont impressionné. Quand tu souris à un inconnu dans la rue, homme ou femme, ce dernier te le rend dans 99% des cas. Fais la même chose dans certains pays et tu passeras pour un gogol ou un pervers et les gens t’ignoreront.

La bonne humeur contagieuse
Tout ça pour te dire qu’en moins de quelques heures, je me suis moi aussi pris au jeu et me suis mis à sourire et à saluer à tout le monde.
Et que se passe-t-il quand tu agis de la sorte ?
Oui, tu l’auras compris, tu te sens bien, épanoui et de bonne humeur. N’est-ce pas ça la clé du bonheur ? En tout cas, ça y ressemble. Du moins, c’est une bonne base pour commencer.
Evidemment, cela n’empêche pas ces gens d’avoir des soucis ou des difficultés financières, mais en attendant de trouver les solutions à leurs problèmes, ils ont fait le choix du positivisme et de la bonne humeur. Et comme je te le disais plus haut, cet état est contagieux.
Se plaindre, tirer la gueule ou déprimer ne résoudra en rien tes problèmes, bien au contraire, il les accentuera, car ton état d’esprit et ton moral seront au plus bas. C’est un cercle vicieux.
Ceci dit, tu pourrais aussi me dire que les philippins sont bien gentils, mais que leur bonne humeur permanente n’est contagieuse que pour une seule raison :
tout le monde est souriant et bienveillant. Et que si toi, tu t’amuses à faire pareil dans le métro parisien, tu passeras pour le demeuré de service à défaut de répandre un bonheur contagieux au fil de ton trajet. Tu marques un point…
La méthode filipina
Ce que je te propose pour couper la poire en deux, c’est d’appliquer la méthode philippine (si l’on peut l’appeler ainsi) dans un environnement restreint, comme ton foyer, ton cercle d’amis, ton lieu de travail ou ton club de sport. Si tous les jours que dieu fait tu t’attaches à saluer avec sincérité et joie de vivre les personnes que tu fréquentes au quotidien, il se pourrait bien qu’ils finissent par attraper ta maladie. Car c’est humain : on répond à nos semblables par mimétisme.
Si quelqu’un te fait un grand sourire en te disant bonjour, il te sera difficile de lui répondre en tirant la gueule. Et inversement. Du coup, qui sait, ta simple démarche pourrait très bien contaminer le monde entier (oui, bon, là, j’avoue, je m’enflamme un peu, sors de ce corps Bisounours !).
Pour conclure, dis-toi juste une chose : arborer un grand sourire et faire preuve d’attention ne coûte pas plus cher que d’avoir une attitude et une apparence triste.
Bien au contraire. Alors, ne te prive pas. Se sentir heureux passe avant tout par la simplicité. Cela ne signifie pas que tu doives juste te contenter de sourire comme un idiot et te branler les couilles le reste de la journée en attendant que la vie t’apporte tout ce que tu désires.
Non, bien entendu. Pour se sentir heureux, épanoui, il faut un mélange des deux : être de bonne humeur et travailler sur ses objectifs Mais en attendant de recevoir les fruits de tes efforts, n’oublies pas que tu peux récolter ceux issus de ton comportement pas plus tard que maintenant.
A ceux qui penseront que je raconte n’importe quoi et que je suis un naïf, je leur répondrais juste : « Très bien, continuer à tirer la gueule et à vous apitoyer sur votre sort, ce ne sont pas mes affaires. Mais si dans 10 ans vous êtes toujours au même point dans votre vie, ne vous demandez pas pourquoi… »
Et toi, t’attends quoi pour être heureux ?
Tu as du mal à passer à l’action ? La sensation de stagner dans ta vie ?
Tu n’a pas défini tes objectifs de vie et tes projets te paraissent irréalisables ?
Tu as essayé de trouver la formule magique, mais sans succès ?
Je me trouvais dans cette situation il y a 5 ans de cela, jusqu’à ce que je découvre la bonne méthode. Depuis, j’ai concrétisé mes rêves et mes projets.
C’est la raison pour laquelle j’ai écrit Le Pouvoir de l’Agenda. Une méthode simple et rapide inspirée de ma propre expérience qui te fera passer à l’action en moins de 7 jours.

Dans ce livre, tu vas apprendre à :
→ Définir tes objectifs de vie en 7 étapes simples
→ Découper tes rêves et tes projets en petites tâches concrètes et faciles à réaliser
→ Bâtir une vision claire et globale de la vie à laquelle tu aspires
→ Créer ton agenda et en faire ton partenaire de vie
→ Adopter une attitude proactive et positive face aux éléments extérieurs
→ Sortir de la victimisation à la française
→ PASSER A L’ACTION et quitter le troupeau
Assez perdu de temps, c’est ici que ça se passe !