Pourquoi les Européens viennent-ils se défouler en Thaïlande ?

Avez-vous vu The Beach, le film de Danny Boyle avec Léonardo Di Caprio ? A moins que vous n’ayez lu le livre ?

Si vous ne voyez pas de quoi je parle, La Plage relate l’histoire d’un jeune américain, Richard, qui débarque à Bangkok tout seul, en mode routard, sans trop savoir ce qu’il cherche ou ce qu’il fuit.

Rapidement, étouffé par la présence démesurée de ses congénères occidentaux et les affres du tourisme de masse, il sature et décide de tenter la vraie aventure, celle qui se trouve hors des sentiers battus ou hors de sa zone de confort, pour reprendre cette expression en vogue.

Si je vous parle de ce film, c’est parce qu’au moment où j’écris ses lignes, je me trouve dans la capitale thaïlandaise. Que suis-je venu foutre ici ? Rien de spécial, juste vivre ma vie, car pour tout vous dire, je voyage depuis plusieurs mois en Asie et pose mes bagages au fil des rencontres et des envies. Mais ce n’est pas le sujet.

Bangkok : le rendez-vous de tous les Occidentaux de la planète

Ce qui m’a choqué en arrivant à Bangkok – j’y étais déjà venu 8 ans auparavant- c’est le nombre incalculables d’Occidentaux. C’est de la folie ! Dans certains quartiers, la population est à 95% européenne ou américaine. Je n’ai jamais vu ça !

Mais que cherchent tous ces gens ? Se bourrer la gueule ? Baiser pour pas cher ou se prélasser sur les plages ? Sans doute un combo des trois et pour certains, ajoutons le tourisme culturel et la visite des temples (pour se donner bonne conscience ?).

Ce qui m’interpelle, ce n’est pas tant la présence de ces touristes, dont je fais partie en quelque sorte, même si le fait de voyager sur le long terme me fait me sentir en décalage par rapport à eux.

Non, ce qui m’interpelle, c’est que tous ces gens semblent chercher la même chose.

À quoi bon venir jusqu’ici si c’est pour reproduire les mêmes schémas ?

Tous se comportent de la même façon : ils boivent la même bière, bouffent dans les mêmes restos, se baladent dans les mêmes quartiers, s’habillent de la même façon… La Thaïlande regorge de ces ghettos blancs où les gens reproduisent des schémas identiques à ceux qu’ils ont adoptés dans leurs pays.

Alors je me pose la question : quel est l’intérêt de traverser la planète si c’est pour rester avec ses semblables, manger des burgers et se branler les couilles toute la journée ?

Bon, je sais, c’est beaucoup moins cher et les filles sont largement moins difficiles à pécho que ne le sont les Européennes (et je ne parle pas des putes, attention).

Cela dit, je sens un malaise, même si tout le monde (ou presque) a l’air heureux. En tous cas, à titre personnel, je ne me sens pas à l’aise au milieu de ces backpackers et de ces touristes. Mon instinct me suggère de les fuir.

La Thaïlande, pour les Occidentaux, est un défouloir, un bordel à ciel ouvert. On fait ici ce qu’on ne peut pas faire chez nous, pour des raisons morales ou financières. A Bangkok, tout est permis, il suffit juste de sortir un petit billet.

Ce refuge du bout du monde

Mais ne soyons pas hypocrites : la Thaïlande, comme d’autres pays asiatiques, est devenue le refuge des Occidentaux.

Un refuge nécessaire, j’imagine. Car chez nous, faire la fête, sortir avec de belles femmes et manger dans des bons restos, ça coûte un bras, voire les jambes.

Et beaucoup ne peuvent pas ou plus se le permettre. Alors ils sont frustrés toute l’année et s’ils le peuvent encore, s’offrent une parenthèse de deux semaines en Asie pour soulager leur mal-être et leur ennui.

Doit-on fuir pour être heureux ?

Je nous comprends. Pourtant, ce ne sont pas 15 jours en Thaïlande qui vous permettront de vous échapper de votre quotidien. Ce n’est pas suffisant. Car passées les vacances, c’est le retour à la case départ : routine, privation et boulot à la con, pour une majorité d’entre-nous.

N’a-t-on pas la possibilité d’être heureux et satisfait de nos vies sans avoir à fuir ?

Je pense que oui, mais à condition de savoir où l’on va, de définir ses objectifs et de passer à l’action.

Si notre vie ne nous convient pas, il suffit de la changer, c’est aussi simple que ça.

Mais avant tout, il faut définir son plan sur papier. Sans cette première étape, c’est l’immobilisme garanti.

Ce que vous devez faire en priorité, c’est lister vos envies et vos projets, déterminer vos objectifs, les découper en petites tâches et les noter dans votre agenda.

Une fois votre agenda de vie est établi, vous n’avez plus qu’à suivre la voie que vous vous êtes tracée.

Pour vous faciliter la tâche, j’ai crée une méthode simple inspirée de ma propre expérience :

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