Philippines : Violence, Drogue et Piraterie

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Cela fait presque un mois que je séjourne aux Philippines. Après avoir visité l’Inde, le Sri Lanka, la Malaisie, la Thaïlande et le Viêtnam, ma curiosité et ma position géographique m’incitaient à prendre la direction de la plus grande archipel du monde (après l’Indonésie).

Je ne savais pas trop où je m’apprêtais à foutre les pieds. Excepté la lecture de quelques articles sur des blogs de voyageurs et la consultation de la fiche Wikipédia des Philippines, j’étais dans l’improvisation totale (une façon de voyager qui s’impose naturellement et progressivement quand on passe plusieurs mois sur les routes).

Les Philippines : un coupe gorge ?

Pour être franc, je ressentais une petite appréhension, car l’image et l’idée que je me faisais des Philippines n’était pas très glorieuse. Alors, tu me diras, comment peux-tu avoir une image d’un pays que tu ne connais pas ?

Avant que je ne me décide à foutre ma télévision à la poubelle (cela fait 12 ans que je me suis débarrassé de ce poison), j’étais un accro à l’actualité. Journal Télévisé de 20 heures, Zone Interdite, Envoyé Spécial, Enquête Exclusive et toutes les émissions nous rappelant que le monde est à feu et à sang me passionnaient.

Du coup, la seule évocation du mot Philippines ravivait dans ma mémoire un ensemble d’images, de clichés et de reportages tous plus hardcore les uns que les autres : trafic de drogues, violence des gangs, misère des bidonvilles, pédophilie, piraterie, meurtres gratuits… bref, une belle carte postale du pays !

Tu comprendras alors pourquoi mon inconscient tentait d’activer ma paranoïa et ma méfiance dès lors que j’avais pris la folle décision de me rendre au pays de la drogue et de la violence à outrance.

Me voilà donc aux Philippines, prêt à courir, à mettre en pratique mes faibles souvenirs de Krav-Maga ou à contacter en urgence la police ou l’ambassade. Et quelle ne fut pas ma déception et ma surprise de constater que ma vie n’était pas menacée à tous les coins de rue !

Mitraillé à coup… de sourires !

Tout ce que j’ai rencontré aux Philippines, ce ne sont que des sourires.

La population est la plus accueillante, la plus polie et la plus amicale que je n’ai jamais fréquenté durant toute ma vie de voyageur. A aucun moment je ne me suis senti en insécurité (sauf peut-être la fois où j’ai surpris un chien des rues en train de pisser derrière un rocher et que nous avons tous les deux frôlé la crise cardiaque tant la rencontre fut brusque et inattendue).

Même seul et en pleine nuit, sachant que le soleil se couche aux alentours de 18 heures et que l’éclairage public est aussi efficace que l’option lumière d’un smartphone bas de gamme, je n’ai jamais éprouvé la moindre inquiétude ni senti une potentielle menace.

Eh oui ! Malgré ce que l’on pourrait s’imaginer, Les Philippines (comme tous les pays asiatiques d’ailleurs), sont plus sûrs que Marseille, Paris, Londres ou Barcelone.

Alors, certes, je n’ai pas visité tout le pays et je ne suis pas non plus un bisounours. Je sais très bien que la drogue, les trafics et la violence existent bel et bien aux Philippines. Mais de là à nous dépeindre le pays comme un quartier chaud de Los Angeles ou la cité la plus cramée du 93…

Les médias : cette poubelle à clichés

Tous ça pour dire que la télévision et les médias dans leur ensemble peuvent être très dangereux pour celui qui ne sait pas décrypter la propagande et différencier la caricature de la réalité (et c’était mon cas à une époque, celle où je ne connaissais pas grand-chose du monde qui nous entoure).

En train de glander à Panglao, aux Philippines

Tu as sûrement entendu parler du président philippin Rodrigo Duterte ? Provocation, incitation aux meurtres des dealers et insultes à l’encontre des dirigeants étrangers, le patron de l’archipel n’y va pas de main morte. Les médias européens le décrivent comme un assassin, un fasciste, un dictateur.

Le fameux Rodrigo Duterte : la terreur de l’Occident

Mon but n’est pas de le défendre, car je ne connais pas suffisamment sa politique pour en parler avec objectivité. Ceci dit, ce que je remarque une fois de plus, c’est que nos chers journalistes prennent un malin plaisir à focaliser sur le côté provoc du personnage. Pourtant, le président philippin a aussi accompli des actions positives et semble être apprécié par une majorité de la population (il a été lu, ne l’oublions pas).

Par exemple, la criminalité et le trafic de drogue ont fortement diminué dans le pays. Il faut savoir que les Philippines étaient ravagés par les drogues, et notamment la meth (dont tu connais les effets si tu as suivi la série Breaking Bad). Une ancienne junkie que j’ai rencontrée sur l’île de Bohol m’a même confié qu’elle se sentait redevable du président qui par sa politique ultra-répressive avait fini par la convaincre de décrocher.

Fermeture temporaire de Boracay 

Autre exemple : le gouvernement Philippins a fait fermer l’île hyper-touristique de Boracay durant six mois afin de la nettoyer de fond en comble et de la sauver d’une détérioration inéluctable. A sa réouverture il y a quelques mois, de nouvelles règles ont été instaurées, comme l’interdiction de fumer sur les plages et la limitation du quota de touristes (si tu n’as pas une réservation d’hôtel, tu n’entre pas). Quel président ou député français ou européen aurait le cran d’appliquer la même méthode sur un site pollué et envahi par le tourisme de masse ?

Et puis, la question n’est pas de savoir si l’on doit aimer ou détester Rodrigo Duterte. D’une part, nous ne sommes pas Philippins et ce ne sont donc pas nos oignons, et d’une autre, je crois sincèrement qu’un dirigeant ne peut être évalué et jugé que par son peuple, le seul à constater avec objectivité ce qu’il se passe vraiment dans le pays.

J’ajouterai que Rodrigo Duterte est aussi apprécié chez lui car il applique le programme qu’il a annoncé durant sa campagne électorale. La question n’est pas de savoir si son programme est démocratique ou non. Non, la vraie question à se poser est la suivante :

Quel président français peut se targuer d’avoir respecté ses engagements pré-électoraux ?

Conclusion : que ce soit en tant qu’observateur extérieur ou en tant qu’individu, occupe-toi plutôt de ta vie et de tes affaires. Et deuxièmement, ne fais pas comme j’ai pu faire dans le passé : ne regarde pas le monde à travers les médias. Va d’abord à sa rencontre, et ensuite, tu pourras avoir ta propre opinion.

Tu as du mal à passer à l’action ? La sensation de stagner dans ta vie ?

Tu n’a pas défini tes objectifs de vie et tes projets te paraissent irréalisables ?

Tu as essayé de trouver la formule magique, mais sans succès ?

Je me trouvais dans cette situation il y a 5 ans de cela, jusqu’à ce que je découvre la bonne méthode. Depuis, j’ai concrétisé mes rêves et mes projets.

C’est la raison pour laquelle j’ai écrit Le Pouvoir de l’Agenda. Une méthode simple et rapide inspirée de ma propre expérience qui te fera passer à l’action en moins de 7 jours.

Dans ce livre, tu vas apprendre à :

Définir tes objectifs de vie en 7 étapes simples

→ Découper tes rêves et tes projets en petites tâches concrètes et faciles à réaliser

→ Bâtir une vision claire et globale de la vie à laquelle tu aspires

→ Créer ton agenda et en faire ton partenaire de vie

→ Adopter une attitude proactive et positive face aux éléments extérieurs

→ Sortir de la victimisation à la française

→ PASSER A L’ACTION et quitter le troupeau

Assez perdu de temps, c’est ici que ça se passe !

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